Les études sur les divers tracés, les batailles d'influence allèrent bon train pendant quatre années. Les communes, le Conseil Général furent invités à délibérer sur les subventions qu'ils pouvaient allouer ou sur les mises à disposition de terrain qu'elles pourraient faire. La question la plus épineuse était en fait le passage par Condat ou pas.
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Collection P. Kaiser |
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Collection P. Kaiser |
La décision du gouvernement intervient en septembre 1897 pour soumettre l'avant-projet à l'enquête d'utilité publique, projet qui ne passait pas par Condat. Les habitants de Condat demandèrent que la gare la plus proche porta le nom de Condat - Feniers. La fixation des diverses haltes et stations et leur dénomination se fera le 13 septembre 1900 : Antignac - Vebret, Saint-Etienne - Menet, Riom-ès-Montagnes, Condat - Saint-Amandin, Lugarde - Marchastel, Saint-Saturnin, Saint-Bonnet,Landeyrat - Marcenat, Allanche, Sainte-Anastasie. |
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La fixation des noms, l'emplacement d'un côté de la voie ou l'autre étant le résultat d'études, mais aussi de savants calculs démographiques ou autres... La réalisation de la ligne se fit en 9 lots, mis en adjudication de 1901 à 1903. |
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Dans le site du Tavelas, les éperons gneissiques très durs du socle de l'Artense, sont contournés par des murs de soutènement et des arcades en encorbellement ou par de courts souterrains. Dans un relief aussi tourmenté que celui de cette ligne, d'importants travaux de terrassement s'imposaient pour poser la voie sur une assise rigide et lui tracer un profil à la limite de l'acceptable : murs de soutènement, tunnels, viaducs, arcades, encorbellements... |
Le viaduc de Salsignac |
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Vue aérienne du viaduc de la Santoire dans les années 50
Collection P. Garinot |
Collection P. Garinot |
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Gare de Condat - Saint-Amandin
Collection G. Segerie
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